Depuis 1985, le titre de Psychologue est protégé par la loi et nécessite l’obtention d’un Diplôme (de troisième cycle) d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) de Psychologie [formation universitaire longue].
"Clinicien" vient du grec "klinein" qui signifie littéralement "au lit du patient". C’est-à-dire, à l’écoute de ce dernier et au plus proche de sa souffrance, dans le cadre d’une pratique d’une rigueur absolue, que ce soit à l’ hôpital, en Institution, au sein de son Cabinet .
La psychopathologie est une étude basée sur les troubles mentaux ou psychologiques.
Dans cette application, s’entremêlent le normal et le pathologique, puisque le trouble mental est un sujet dont les limites sont peu définies.
Cette discipline est enseignée dans les universités, et représente donc une étude de la psychologie clinique et de la psychiatrie.
C’est une sorte d’ouverture vers l’observation théorique ainsi que l’analyse des bouleversements et de leurs origines (hypothèses explicatives) ou encore la recherche des données épidémiologiques.
La démarche descriptive, qui s’effectue par une classification, se détermine par une aide spécifique dans l’établissement de diagnostics. Cependant, elle a besoin des références théoriques pour être complète.
La psychologie clinique a pour objet l’inpidu en situation et en évolution, confronté à une perturbation ou un conflit psychique liés à des causes somatiques (endogène) ou provoqués par des éléments extérieurs (psychogène).
Elle s’intéresse à l’être humain en tant qu’il existe comme un être unique – un sujet - ayant son histoire personnelle et vivant dans une situation ne pouvant être assimilée à aucune autre. Le psychologue clinicien va ainsi tenter de comprendre l’inpidu dans sa singularité et dans sa dimension psychique qu'il soit enfant (psychologie de l'enfant), adolescent (psychologie de l'adolescent), adulte (psychologie de l'adulte) ou agé (psychologérontologie).
Le psychologue clinicien se doit de décrypter le fonctionnement psychique de l’inpidu. Il le fait en référence à une théorie explicative.
En France et jusqu’à maintenant, cette théorie de référence est généralement la théorie freudienne de l’appareil psychique (métapsychologie et psychanalyse) qui se base sur la connaissance de l’inconscient et de ses dynamiques.
D’autres approches empruntent certains éléments de la théorie freudienne, d’autres encore s’en dégagent comme le font les approches cognitivo-comportementales.
Le psychologue clinicien est habilité à poser un diagnostique mais non à prescrire des médicaments allopathiques, bien qu’il soit formé à la pharmacologie du cerveau. Malheureusement, ses consultations ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale.
Si la psychothérapie se déroule en face à face, la psychanalyse s’étaye sur le désir de savoir du psychanalysant et adopte un dispositif particulier dans lequel le psychanalysant (c’est-à-dire le patient qui fait une psychanalyse) est allongé et ne s’appuie donc pas sur l’image du psychothérapeute qui peut constituer un frein pour la cure.